Les mains sales
Je regarde passer les chevaliers du ciel.
J’ai passé tant de temps à fourrager le sel,
A chercher mes racines enfouies par le temps
Que mes doigts sont en deuil et mes ongles cassants.
J’ai voulu si souvent être cette énergie,
Ce roc au goût de feu qui survit par magie
Que mes mains sont souillées d’inutiles tourments.
Je regarde passer les chevaliers du vent.