On voit toujours sa vie comme à travers un kaléidoscope. Déformée. Belle ou désespérée selon les heures. Et parce qu’il y a les jours de gloire et les jours de désespoir, j’écris, pour ne pas avoir à porter des sentiments trop lourds, qui m’étouffent. Quelques mots, simple échappatoire pour regarder sa vie dans un miroir et trouver le recul nécessaire pour avancer.
Je regarde passer le chemin qui m'emporte, Les yeux secs à la fin, mouchoir bleu de chagrin, Oublier le destin qui me mène au hasard De l'amer entetant, de l'amer qui reflue. Je n'ai pas su chanter, me taire en ton silence, Pas su fermer les yeux ; et...
Pour ceux qui ne me comprennent pas... qui a dit que je me comprennais? Il pleuvait Le ciel gris Le silence Et ces maux Inconnus Tu te tais incompris Fer de lance De ces faux Aperçus S'en aller Etre pris Déchéance De mes mots Vidés nus
Un larme a dansé sur le bord de mes yeux Et je ne sais que trop qu’elle me reviendra, Chuchotant de secrets sans passer aux aveux, Ignorant d’oublier tout ce qui me perdra. J e voudrais être tant… Je ne suis ni l’oiseau, Ni la force tranquille qui dessine...
