La mort des Dieux

Publié le par Koka

La tête au vent debout, pensées en perdition, 
Je me noie dans le feu, gangrène au quotidien. 
Mes mains de sang mêlé ont occis le divin,
La mort dans l’amour-propre et l’amer dans l’onction.
 
Flux désarticulé, ma foi, sans profession,
Se perd en contrepoids de lendemains restreints.
L’ange mort et déchu, indicible assassin,
Périt, au figuré ; damne ma dévotion.
 
Je ne sais plus prier, macabre litanie
De pleurs sans dignité. Oublier l’harmonie
Ce faux espoir vicié par ma cupidité.
 
Je ne veux plus penser à la terre battue
Par une âme vendue. L’idole, disparue,
Laisse vides mes mains et mon cœur calciné.

Publié dans Alexandrins

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T
Si l'on a inventé les dieux, c'est sans doute que l'on en avait besoin ... Le dieu argent ne les remplacera pas ...Un sujet grave pour un beau sonnet Et bonnes vacances !
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K
<br /> Le Dieu argent ne remplace rien, mais le Dieu football prend parfois beaucoup de place !<br /> <br /> <br />
O
Tristesse et révolte... Tu ne sembles pas bien gaie Koka dis donc. En tout cas, je suis impressionnée par ta capacité à écrire des vers si forts moi qui n'ai jamais su faire que du basique. Chapeau !
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A
Je ressens du sombre, sombre, sombre...
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J
Chant sublime du désespoir !Amitiés.
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M
Et ben c'est gai ! Super moral ?
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K
<br /> mais oui, super moral ! il m'a fallu un travail fou pour arriver à un tel degré de désespoir ;)<br /> <br /> <br />