Promenade en train
Dans le train, bercée par l'écoeurant oscillement des wagons, et blottie contre le radiateur, je regarde dehors :
Humblement infléchi, le froid soleil flagorne
Illumine un matin planté de sapins mornes
Vaguement morts de froid, et dont le vert hiberne
Et dont le verre luit, glace diaphane et terne
Reine du ciel glacé, bleue, argent et diurne.