Appétit

Publié le par Hélène Naudon

Je ne suis vraiment pas inspirée ces temps-ci... en voici la preuve, entre impair et perverti :

Pourquoi faut-il que je pense à toi  

Quand tes bras sont si loin,  

Ecartelée dans le sang indigo 

Du désir qui m’étouffe… 

 

J’ai eu ton corps entre mes deux mains, 

J’ai eu mal, j’ai eu peur ; 

Engendrer l'appétit et crier, 

J’ai eu peur, je t’ai eu. 

 

Et ton sang qui pénètre mes veines, 

Partout un cri de joie… 

Et ton corps qui endigue le mien, 

Charnel emprisonné. 

Publié dans Vers libres

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