Fin du monde (Ïambe)
Ta main tient un fer chaud qui jamais ne rougit
D'avoir créé l'inexistant,
Et d'un coup de chaos saigné la nostalgie,
Volonté au quatre éléments.
L'ombre a grandit le temps d'avoir trop consommé,
Vecu de désir et d'ivoire,
Ivresse d'avoir. Et l'envie s'est consumée
Au fond d'un trou de lumière noire.
La foudre se déchaîne, avant goût du rebut,
Coupe nos rêves courts. Le temps
Tombe en ruine, sous les coups d'un homme déchu.
Arbre de vie au coeur béant.
Ïambe : Pièce satirique violente, en alexandrins alternant avec des octosullabes, et intitulée ainsi par allusion aux ïambes des poètes anciens.
Source : Larousse