Anamorphose
Je me suis demandée, puisque mon blog s'appelle "Anamorphoses", à quoi pouvait bien ressembler une anamorphose littéraire. Difficile question, n'est-il pas ? Doit-on déformer les mots à la manière de l'Oulipo ? Je n'en suis pas si sure : j'ai décidé de vous livrer ma version déformée de vers antérieurs. A vous de découvrir quel est l'angle de cette anamorphose :
Je n’oublierai jamais l’enfer au goût de miel
Qui regarde ma vie couler impunément
Et qui laisse passer le temps cicatriciel.
Dans mon monde sans fin, les espoirs sont de sang,
De soie indigo, dignes chevaliers véniels.
Je n’oublierai jamais le paradis du temps,
Eden de l’esprit dont le doigt montre le ciel.
Je regarde passer les chevaliers du vent.