On voit toujours sa vie comme à travers un kaléidoscope. Déformée. Belle ou désespérée selon les heures. Et parce qu’il y a les jours de gloire et les jours de désespoir, j’écris, pour ne pas avoir à porter des sentiments trop lourds, qui m’étouffent. Quelques mots, simple échappatoire pour regarder sa vie dans un miroir et trouver le recul nécessaire pour avancer.
Moun a souhaité que j'abandonne les formes fixes... Vos souhaits sont des ordres ! Je ne sais pas si ma "libération" est réussi, mais je vous présente le fruit de mon inspiration : En pleine crise d’identité, A mots couverts, larvés, Et sous couvert d’altérité,...
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Il faut se méfier des mots, des mots qui nous abîment et des mots qui s'abîment, des mots qui nous trompent et parfois pas vraiment... Mots clés ou mots d'amours, toujours menteurs, toujours si vrais ; Les mots disent tout, et pourtant... Ils parlent...
Que l'absence est cruelle, absence d'un corps qu'on a touché si fort, absence d'un être qui vous retient par la pensée et quelques mots intermitents. Et le coeur est présent, comme ces fleurs sur ma table qui fanent et restent là. Elles sont restées belles...
Vivre dans la science fiction. Rien à quoi se raccrocher. Les murs gris, le ciel gris… Tout, uniformément gris, autour. ç a me donne envie de vomir. Et ces gens qui grimacent. Toujours. Encore aujourd’hui. Et puis… rien… il n’y a rien. Autour. Le vide....
Guerre ou paix, rien ne change. On a toujours besoin de lutter contre soi. Sans limite, par delà les limites, repousser l’impossible au niveau du probable. Chacun sa manière d’être soi. Velléité de ceux qui prennent les secondes pour frontières… Gigantisme...
