Un mois et demi...
Ce titre dit tout, n’est-ce pas. Un mois et demi d’absence, un trou dans l’emploi du temps surchargé de la vie. Que dire de plus ? Je suis assez coutumière de ces disparitions momentanées.
Seulement voilà, Pierre Louis m’a laissé un gentil commentaire en se demandant un peu où j’étais passée, et il n’en faut pas plus pour que je fasse un retour fracassant sur la toile d’araignée qui nous sert aussi de lien social.
Ceci dit, je ne crois pas regretter ces « vacances ». J’espère simplement que vous, lecteurs occasionnels dont l’attention me fait toujours chaud au cœur ne serez pas lassés par mes incohérences temporelles. Et qui sait, tenir un blog, c’est presque un métier, chronophage et exaltant. Et totalement illimité. Si je décidais de disparaître pour de bon, je ressentirais dès le lendemain le manque de cet espace d’expression. Et en décidant de continuer, je m’impose des contraintes créatrices incommensurables, qui, il faut bien l’avouer, ôtent toute inspiration. Cercle vicieux qui a nourri mes réflexions pendant les semaines qui viennent de s’écouler, soyer en certains.
L’autre question portait sur l’ineptie de la recherche de lecteurs, et l’arrogance de croire que ce qu’on écrit est intéressant. Prenez quelques uns de mes vers. Est-ce de l’Art ? Je ne crois pas, c’est un bien grand mot pour une si petite chose… A peine de l’artisanat, et encore pas bien fameux. Des millions de français écrivent tous les jours sur internet, des milliers, comme moi, sont spécialisés dans la poésie, et parmi eux, il y a forcément des talents immenses, sans commune mesure avec mes gribouillages…
J’en étais là de mes réflexions, las de me pendre la tête et à deux doigts de poser mon stylo au fond d’un tiroir fermé à clé… Et puis je me suis dit : « Zut ! Un espace de création comme celui-ci n’est pas fait pour les réflexions philosophiques ! Se faire plaisir avant tout, se faire du bien et le partager tranquillement, sans trop de prétention, après tout c’est ça le plus important. »
Et me revoilà. Je vais avoir besoin de quelques heures pour prendre des nouvelles de chacun, mais ça en vaut la peine !
Au programme des réjouissances, ces prochains jours, le retour des petits bonheurs. Mille et un, j’ai encore du pain sur la planche, et même si le temps est gris depuis le début de la semaine, il y a tellement de belles choses dans la vie que ça serait dommage de les gâcher !