Sur les traces...

Publié le par Koka

Encore un exercice, que j'ai effectué avec plaisir : La Licorne m'avait incité à trouver ma "petite musique intérieure", sur le thème "moi dans la ville"... Sitôt dit, sitôt fait, et comme je n'ai pas beaucoup d'imagination, je l'ai pris au pied de la lettre ; et comme je n'ai pas non plus de talent de compositeur, j'ai repris une musique (que vous pouvez écouter ci-dessous, si vous souhaiter ; je n'ai cependant pas été à même de trouver une version karaoké correcte)...






Sans penser et sans tendresse,

On se bouscule on se presse,

C'est ça la ville en marche…

On s'oublie dans la tourmente

Quand la foule nous violente,

C'est ça la ville en marche…

Et je trotte, majorette,

Sur le bitume je butte,

Encore courir,

Toujours courir…

Mon présent est pathétique,

J'avance comme on se pique,

Encore courir,

Toujours et sans s'arrêter, quand...

 

Le temps nous poursuit

Et les murs infini-ment ;

Heures et malappris

A nos trousses, pressants ;

Laissez moi flâner, tarder,

Laissez moi rêver, m'égarer...

Le temps se détruit

En secondes, obstinément,

Sur l'asphalte, aigris,

Se hâtent les passants ;

Laissez moi flâner, tarder,

Laissez moi rêver, m'évader...

 
 

Mes talons de bottes claquent

Quand je m'élance maniaque,

C'est là ma ville en marche...

Et l'angoisse me tourmente,

Pas à pas je m'impatiente,

C'est la vie qui trébuche...

Le vert de gris de mon âme

Teinte mes traces, me damne,

Encore courir,

Toujours s’enfuir....

Je culbute l'équi-libre,

Quand la cohue se calibre,

Toujours s’enfuir,

Encore et sans s'arrêter, quand...

 

Le temps nous poursuit

Et les murs infini-ment ;

Heures et malappris

A nos trousses, pressants ;

Laissez moi flâner, tarder,

Laissez moi rêver, m'égarer...

Le temps se détruit

En secondes, obstinément,

Sur l'asphalte, aigris,

Se hâtent les passants ;

Laissez moi flâner, tarder,

Laissez moi rêver, m'évader...

 

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Le temps nous oppresse

Infini-tésimal ; Et

L’entre-temps se presse

A nos trousses masqué

Laissez moi flâner, tarder,

Laissez moi rêver, musarder...

Le temps nous caresse

Etreinte nécessaire ;

Sur l'asphalte, ivresse

Aux mille vœux amers,

Laissez moi muser, rêver,

Laissez moi penser, m’attarder...

 

Publié dans A fredonner

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L
<br /> faire la pose regarder un instant le temps qui passe comme une rivière pardois lente et molle parfosi vive et pleine de cascades c'est le secret de la serénité se détacher de cette notion pour ne<br /> garder que le bonheur  de la minute éternelle qui rester dans nos mémoires.<br /> <br /> <br />
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É
<br /> Bravo pour ton adaptation de cette chanson ! Bonnes fêtes !<br /> <br /> <br />
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K
<br /> Merci ! Bonne année !<br /> <br /> <br />
J
<br /> Heureusement la poésie est là, pour prendre le temps de... vivre !<br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> la course au temps est celle qu'il ne faut pas manquer c'est pourquoi tout le monde cours aussi vite après le temps qui passe.<br /> plein d'humour dans ce texte mené tambours battant<br /> amicalement<br /> <br /> <br />
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P
<br /> En ces temps dans la ville, on aime faire du lèche-vitrines ! <br /> <br /> La rémige bleue a déménagé.<br /> <br /> Tu trouveras son 41ème chapitre ici :<br /> <br />  http://laremigebleue.over-blog.com/<br /> <br /> Bise et à bientôt.<br /> <br /> <br />
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