Essence nocturne
J’ai tant aimé ton corps,
Sentir ta peau vibrer
sous mes effleurements,
la pulpe de mes doigts…
J’ai tant aimé ton corps,
De ma langue de chat,
léché le sel, perlant
dans le creux de ton cou…
J’ai tant aimé ton corps,
Comme un acte de chair,
te recueillir en moi,
lascif achèvement…
J’ai tant aimé ton corps,
Et le souffle un peu court,
les yeux trop grands ouverts,
sensations miroitantes…
J’ai tant aimé ton corps,
Parcelle sensuelle
parsemée, décadente,
par l’esprit embrumé…
J’ai tant aimé ton corps,
Et mon cœur ne bat plus,
repu de volupté,
dans l’instant, fugitif…
Petite note sur la photo : bien sûr, je suis une fille (oh ça alors, vous ne vous en seriez jamais douté !), et je parle d'un homme, mais voilà, je suis au bureau et il ne m'est pas possible de prendre en photo ce qui illustrerait parfaitement ces vers... J'ai donc fait comme j'ai pu, et avec les moyens du bord : excusez-moi, s'il vous plait, de la médiocre qualité (téléphone portable oblige) et du manque de "justesse" par rapport au sujet abordé !